« Il faut positiver! » Combien de fois ce slogan repris par Carrefour ne vous a-t-il pas été asséné comme une invective qui, en fait, a tout d’une tyrannie.
Bien sûr l’intention de la personne qui vous le dit est sûrement bonne, mais vous aide-t-elle ? Pas sûr que si vous êtes triste, dans une période d’échec, de perte ou de deuil l’effet incantatoire de la formule suffise à vous requinquer. En effet gérer ses émotions suppose d’abord de ne pas les gommer ou les fuir mais de les accueillir, de cheminer avec et d’entendre leur message.
Il est juste humain d’éprouver des émotions négatives. Ce qui n’aide pas est la rumination de ces états d’âmes qui n’apporte aucune solution. C’est pour cela qu’on parle de gérer ses émotions…
2 – accueil
3 – découverte de l’intention positive (le message) pour moi de l’émotion
4 – apparition d’options possibles
Deux attitudes sont donc à proscrire : l’évitement en partant trop rapidement dans le positivisme effréné — une sorte de névrose bonbon — ou à l’inverse la macération qui génère des états dépressifs.